Hello tout le monde !
J’espère que vous allez bien & que vous avez passé un bon weekend !
Comme vous le savez (en tout cas il me semble vous l’avoir déjà dit) :
Je prépare mon premier concert.
Et qui dit concert, dit préparation du tour de chant. Sans m’en rendre compte, j’avais évincé 4 compositions de ce dernier. J’ai actuellement 9 chansons que je peux interpréter… vous imaginez ? En retirer 4 ! C’est énorme.
Pourquoi ?
Parce que je me disais que ce n’était pas moi, ou pas la moi du moment.
Que ce n’était pas l’image que je voulais dégager, car je les trouve moins pop.
Et surtout que je les trouve un peu plus grave, donc ça demande aussi plus de mise à nu.
Sauf qu’à force de travailler mes chansons, écrire, composer, et les partager à mon entourage, j’ai compris que la mise à distance se fait (avec le temps certes) mais à force de jouer les morceaux seules aussi, en boucle et suffisamment pour mettre à distance l’auteur.ice de l’interprète.
On nous le disait souvent à la Manufacture Chanson, que ce soit en cours d’écriture ou en cours d’expression scénique. Sur ma première chanson, c’était difficile de le comprendre, et ça a mis un peu de temps.
Je débutais tellement en création que le comprendre sur ma première création en français était difficile**.
Surtout qu’à ce moment là, j’étais entourée d’une personne très critique sur mes chansons. Je n’attendais pas que l’on me fasse un retour sur ce qui manque, ce qui ne convient pas, ou même qu’on me mente en me disant que c’était merveilleux, mais simplement d’être encouragée pour ce pas franchit.
Je montrai mon premier collier de pâtes.
MAIS : c’est grâce à cette expérience désagréable que j’ai compris l’importance de choisir à qui, comment, et quand demander un retour.
Lorsque je n’oriente plus le feedback ou même n’en demande pas, je sais que ça veut dire que j’ai suffisamment confiance en ce que je propose pour que ce soit critiqué de manière (constructive ou non).
Je pense que ça s’applique à tout : le style vestimentaire, toute forme d’art (cuisine, peinture, collage…) etc. Ce qui compte, c’est de se lancer. Après l’aisance, la confiance viendront.
Notre devoir, c’est de nous lancer et de protéger notre terreau. Pour qu’il reste fertile la confiance est importante et elle se construit dans la douceur, la bienveillance et les encouragements (qu’ils soient internes ou externes).
Alors, dans ce mail, finalement, je vous invite à vous demander qui peut vous féliciter pour vos colliers de pâtes ? Qui vous offrira des critiques constructives qui vous feront avancer ? Pour qui vous devez attendre pour que votre terreau ne soit pas abîmé ?
Cultiver, créer et aimez-vous.
Toujours avec le 💛,
Lucile.
PS : le premier jet de ce mail commençait par “ce mail va être très court”… aha
PS2 : à la base je voulais parler d’acceptation de soi, mais finalement ce sera pour une autre fois
PS3 : ** j’en parlerai aussi dans un mail avec plus de détails :) bisous coeur
Tu es super Lucile. J'aime ton intelligence, ton écriture, ta force et ta capacité à (te) questionner. Entre autres ;) Love you. Carry on girl !
J’adore ! J’ai toujours pensé la même chose... les retours juste après les concerts par exemple... surtout si c’est pour nous dire que ça et ça c’était pas bien... j’en veux plus !